« Reprendre contact avec nos racines,
notre mère Nature »

Sous un beau soleil de septembre, les 5emes Triolet
du collège Jean Rostand du Cateau Cambrésis se sont lancés dans l’aventure du projet Gaïa!

Mais avant tout, qui est Gaïa?
Dans la mythologie grecque, Gaïa est la « déesse Mère ». Elle est à l’origine de toutes choses, elle est nos racines.

« Gaïa » est un nom grec qui signifie « Terre ». Cette déesse est, avec Chaos et Eros, l’une des trois divinités primordiales dans la mythologie grecque. Elle représente pour les Grecs la Terre mère aux larges flancs, accueillante pour les Hommes et toutes les créatures, mais aussi inquiétante, par ses pouvoirs et sa violence contenue.
Honorée chez les Romains sous le nom de Tellus, Gaïa est l’ancêtre de tous les dieux de l’Olympe et la grand-mère de Zeus. On la voit souvent représentée sous les traits d’une femme gigantesque.
Premiers moments avec Gaïa…
Pour notre projet, nous sommes partis d’un constat simple « Il est urgent de protéger la Nature ». Cet état des lieux nous a été confirmé durant notre rencontre avec l’exploratrice Sophie Simonin en Janvier 2021. Elle est allée en Arctique pour voir de ses propres yeux la fonte des glaces et pour témoigner notamment auprès des jeunes générations de l’urgence climatique.


Fort de cette rencontre il est apparu comme une évidence que pour mieux protéger la nature il faut la connaître, l’appréhender. Nous sommes donc allés dès le début du projet dans l’espace vert qui entoure l’établissement. Pour porter un nouveau regard sur notre environnement proche, découvrir les essences des arbres, découvrir la flore, repérer des traces de la faune. Mais aussi être le témoin d’une saison.



– découverte des essences qui nous entourent avec M. Petit

Faire la classe dehors nous a permis très rapidement de pouvoir créer avec ce que nous avions sous la main. Envisager notre future installation dans l’espace vert du collège.
Le but ici était de laisser chacun appréhender le projet, de créer avec et dans la nature.


Durant ce temps de tutorat (une heure consacrée au projet dans l’emploi du temps des collégiens) les élèves se sont exprimés à la fois de leurs mains mais aussi en expliquant leurs démarches, leurs idées, leur but en somme.
Nous avons aussi tenté de réduire l’utilisation d’outils, en assemblant à l’aide de tressage, perçage… ce qui n’a pas toujours était facile!



Réflexion sous forme de maquette en vue de notre installation


Première rencontre avec Benjamin Duquenne



Nos premières séances étaient consacrées à laisser libre court à l’imagination des élèves et à appréhender une des facettes du projet: notre installation monumentale avec l’artiste Benjamin Duquenne dans le cadre du RESAC.
Qu’est ce qu’une installation? Définir l’échelle. Comment envisager une installation à taille humaine? Qu’est ce qu’une échelle à dimension 1/1? Comment faire tenir notre œuvre? Quels matériaux employer? Où installer notre création?
Une Installation : C’est une forme d’expression artistique assez récente. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. Proche de la sculpture ou de l’architecture, l’installation peut-être in situ, c’est à dire construite pour un lieu. L’installation va occuper un espace intérieur ou extérieur. Ici nous avons fait le choix de placer notre création dans un espace visible de tous attenante à la cour de récréation. Car l’œuvre est conçue avec et pour les élèves.
Une installation qui s’inscrit dans le Land Art, mais qu’est ce que le land art?
Le land art est une tendance appartenant à l’art contemporain qui utilise la nature et ce qu’elle offre (le bois, la glace, l’eau, les rochers…) créer une œuvre artistique dans ce même lieu naturel. Nous nous avons fait le choix de nous inscrire dans la pratique de Benjamin Duquenne: à savoir l’utilisation de branchages issus du lieu et de forêt locale en accord avec l’ONF (Office National des Forêts)

Les œuvres issues du Land Art sont pour la plupart des créations qui se trouvent en extérieur et les créations se voient souvent être détruites par l’environnement lui-même. Les images prises par des appareils photographiques ou vidéos sont alors là comme un témoignage de l’œuvre, un instantané.
Ici nous avons fait le choix d’imaginer une œuvre qui va évoluer et vivre avec son environnement. Cette notion d' »évolution libre » sera également présente dans la création réalisée avec la céramiste que nous avons rencontrée… (pour découvrir ses instants magiques rendez-vous plus bas dans la suite de nos aventures).


Réflexion…







Nous avons fait le choix de nous partager les tâches à ce moment là de l’année.
Nous avons poursuivi en classe notre travail de réflexion d’installation avec cette idée d’un lieu où nous pourrions rentrer à l’intérieur. Le tipi, le cône sont apparus parmi les réalisations. Nous sommes donc partis de cette idée de coquillage que l’on retrouve parfois dans la terre.

Conjointement et chacun son tour les élèves ont également été acteurs de la création du potager en permaculture.
Mais qu’est ce que la permaculture?
“La permaculture est une démarche de conception éthique visant à construire des habitats humains durables en imitant le fonctionnement de la nature“.
Le mot permaculture a été inventé dans les années 70 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. C’est une contraction des mots anglais permanent et culture.
Il s’agit une méthode de conception et d’aménagement des activités et des espaces humains.
Permettant d’assurer leur durabilité et leur résilience d’un point de vue à la fois écologique, économique et social.
Cette méthode est fondée sur une éthique et des principes et s’appuie sur les modèles traditionnels et naturels, mais aussi sur les dernières innovations scientifiques.


Notre potager…

Début des travaux sous le regard bienveillant de Philippe Duriez, le fondateur du Clos du Lutin de Beaumont en Cambrésis.

Philippe est un ancien informaticien qui s’est inspiré de la nature et de ses lectures pour créer son univers au milieu d’un bois, en totale autonomie. Pour mieux le découvrir je vous invite à découvrir le bel article de Mme Cantrel, de la voix du Nord:


Le potager s’est donc construit sous forme de bandes afin de pouvoir faire une rotation des cultures (une culture par bande et par an).






Aller au delà….

Durant l’année notre projet Gaïa s’est vu être associé au projet Hip Hop de Mme Claisse, professeure d’anglais. Nous avons ainsi allié différentes disciplines et étendu notre « action ». Les 4èmes ont ainsi conçu et produit un rap (de l’instrumental aux textes) mais également réalisé deux fresques sur le thème de la Nature et le « RESPECT » que nous devons avoir auprès d’elle. L’occasion ici de découvrir et de partager. Car une des facettes de notre projet, est l’échange, le vivre ensemble et le partage.



En parallèle, les 5èmes ont réalisé leur herbier. Grâce à un kit réalisé par M Maronet, professeur d’EPS. Chaque élève à construit lui même son « pressoir » à trésor.
Herbier




Mais qu’est-ce qu’un herbier?
Un herbier est une collection de plantes ou de fragments de plantes desséchées et aplaties qui sont conservées entre des feuillets, soigneusement désignées et classées, et sont utilisées pour l’étude de la botanique. Notamment lors d’étude en pharmacie.
Le but premier de notre herbier, est de nous aider à l’avenir à faire un recensement des espèces visibles et disponibles autour de l’établissement. Mais également de produire/créer de manière plastique à partir de fleurs/plantes/feuilles séchées.





Parenthèse culturelle: le Chêne
Dans le cadre de notre participation « la forêt s’invite à l’école » développée par l’ONF (sortie en forêt annulée par deux fois à cause du COVID) et proposée par la professeure documentaliste Mme Lengrand. Nous avons découvert le superbe film: le Chêne de Michel Seydoux.
Nos petits croquis à notre retour de la séance:
Expositions au CDI
Nous avons d’ailleurs eu la chance avec l’aide de M Debosere, professeur documentaliste de découvrir deux expositions durant l’année.Nous avons commencé par l’exposition « herbier » d’Emilie Vaast, puis l’exposition sur « le tri des déchets« .



A B C D…
De cette exposition et nos premières fleurs séchées nous avons décidé de créer un Abécédaire Floral.


Le moment aussi de créer une œuvre collective présentée le jour de nos portes ouvertes.

Couleurs séchées
Nos premiers essais de fleurs séchées nous ont donné aussi l’envie de créer des aquarelles de grandes dimensions.



Encrages fleuris
Nous nous sommes également essayés à des compositions plastiques, alliant l’encre de chine, l’aquarelle et des « pépites » issues de la nature.




L’empreinte
Ce travail fait suite également à notre rencontre.
En effet dans le cadre de notre résidence d’artiste, nous avons eu le bonheur de découvrir l’univers de deux artistes.
Anatomic Jane, ou Elodie Derache, est une céramiste qui développe son univers autour de l’Homme. Notre rapport avec nous-même, avec les autres et bien entendu avec la Nature.
C’est tout naturellement que nous lui avons proposé de travailler avec elle autour de notre besoin de se reconnecter avec la Terre. Quoi de plus logique dès lors que de travailler avec une céramiste et d’imaginer une création qui prendrait place dans notre espace vert.
Le point commun de nos installations était de travailler avec et dans la nature. Mais aussi de laisser une place au hasard, au temps et à l’inattendu.
Pour nourrir notre réflexion nous avons organisé différentes rencontres au fil de l’année.
Plusieurs temps, tous symboles d’une évolution dans notre appréhension de notre projet Gaïa, du groupe/la classe, mais aussi de nous même. Notre capacité à s’écouter, à travailler ensemble, à être délicat, méticuleux …







Après la cuisson!

Pour notre deuxième rendez-vous avec Anatomic Jane, c’était magique! Le moment de découvrir les pièces cuites. Voir ce qui avait résisté… et les pièces plus fragiles. Cette notion d’aléatoire et cette part d’inconnue dans la céramique.

Pour cette nouvelle rencontre, les élèves étaient prêts à réaliser la future installation. Chacun ayant désormais quelques bases de modelage, avec l’artiste: Elodie nous avions pour objectif de réaliser une installation collective qui prendrait place dans l’espace vert du collège. Près du potager, le choix après visite sur les lieux s’est porté sur un chêne attenant au potager.
Dès lors l’idée d’écailles/ de formes qui s’imbriquent, d’une construction riche de chacun est apparue comme une évidence.
Le choix aussi d’empreintes de végétaux, de garder une trace, une mémoire et de laisser ensuite la nature agir à sa guise sur nos morceaux de « terre » était également une volonté forte. Pour faire échos à l’installation future de Benjamin Duquenne.









Échanger avec le public
Notre troisième rendez-vous avec Elodie était autour de l’échange. En effet dans le cadre de notre projet Gaïa nous avons voulu partager aux visiteurs des portes ouvertes de notre établissement nos créations, mais surtout présenter au public nos idées, notre sensibilité.

Pour cela nous avons imaginé avec notre céramiste, mais aussi et surtout avec toute notre équipe de super « sensibles » c’est à dire notre maraîcher: Philippe & notre créateur: Benjamin, des ateliers:
-création de bobèche, non pas pour recueillir la cire d’une bougie mais pour faire pousser une bouture


https://www.instagram.com/stories/highlights/17973380791535795/?hl=fr
-fabrication de bombes à graines


et -réalisation d’une installation en live avec le public sur le thème de l’école.


Petit tour d’horizon de Gaïa aux portes ouvertes:
Les portes ouvertes nous ont donné aussi l’envie de travailler en « très » grand notre logo en s’inspirant des murs végétalisés.
« G A I A »






Les 5èmes ont également réalisé un travail d’écriture (sous forme d’énigmes) en français avec Mme Coupez (visible sur les feuilles de couleurs).


Présentation du projet par et pour les élèves, les parents, les professeurs, les agents, l’administration… bref, les petits et grands curieux 😉

Suite et fin du projet hip-hop
L’année est passée bien vite, et il me semble important de vous partager cette branche du projet Gaïa, c’est à dire notre association au projet Hip-Hop.
Suite au covid, Mme Claisse nous a proposé de présenter le projet non plus sous forme de spectacle mais comme une rencontre. Les élèves se sont vus attribués le rôle de passeur: c’est à dire d’expliquer leur travail de l’année et bien sûr le pourquoi de ce thème.

Fresque « RESPECT »

Après avoir pensé à notre graff, comme une recherche à la fois autour de la forme des lettres: la calligraphie mais aussi en recherchant un sens dans chacun des éléments.
Ici les élèves sont partis de cette volonté de faire apparaitre notre planète, car c’est elle notre priorité! Mais aussi de placer les 4 éléments: l’air, le feu, l’eau la terre.
Pour aller plus loin, voici un lien:
https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Quatre-elements.html

Maintenant que vous avez l’explication de notre réalisation, je suis sûre que vous vous demandez mais quelle couleur a remporté les suffrages?
Alors pour être honnête, nous avons fait un mélange des deux premiers choix car nous avions comme contrainte le fond.
Voilà donc le résultat de notre réalisation collective, qui sera placée dans le réfectoire. Car cette œuvre appartient aux élèves, comme ce lieu. Et ce choix s’est effectué également car c’était à l’origine le lieu où nous devions travailler avec Benjamin. Et vous l’aurez compris, fort de notre gros travail de réflexion avec l’artiste nous avons évolué avec sa propre démarche pour plus de sens.
Belle réalisation des élèves, vous ne trouvez pas?
« Nature locale »


Voici donc notre seconde fresque présentée le jour des portes ouvertes. Avec notre mésange, notre liseron et surtout notre grenouille en hommage à Jean Rostand ce chercheur qui a longuement étudié les batraciens.
Pour aller plus loin, voici un lien:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rostand
Durant cette journée, les 4èmes ont ainsi présenté différentes facettes des arts urbains: comme leur rap monté sur un clip, le parkour, le graff, et le travail sur beat makker.

Pour symboliser cette idée de cohésion pour lutter tous ensemble pour la préservation de la nature, nous avons imaginé un mur collaboratif avec comme message « Save the planet« . Pourquoi en anglais? Pour faire le lien avec la discipline de Mme Claisse et une langue universelle qu’est l’anglais.
Gaïa, au collège c’est aussi …
Notre collaboration avec Benjamin Duquenne
Voilà plusieurs années (déjà) que le projet Gaïa est en développement attendant le bon moment pour naître.
Benjamin est un artiste qui connaît la ville de Cateau Cambrésis car il a déjà réalisé un graffiti dans le centre de la ville. Mais ce passé d’artiste du street art, Benjamin ressent ce besoin de se reconnecter avec la Nature.
Ce besoin fait alors échos à notre démarche, dès lors notre projet « Oméga » a commencé à se construire.
Parce que ce projet est riche de ce que nous sommes, de nos personnalités. Nous sommes allés dans nos souvenirs, notre vécu. La forme du coquillage, la corne d’abondance s’est imposée.

Nous avons vu dans cette forme cette volonté de pouvoir accueillir, rentrer en immersion dans l’oeuvre.
Mais aussi cette volonté de créer un dialogue entre le dedans/le dehors, IN/OUT.
Pouvoir ici créer un écrin où la nature sera l’actrice du devenir de l’œuvre. La voir évoluer au fil du temps. Et pouvoir créer aussi un écrin d’observation utile par exemple en SVT, avec des bacs à l’intérieur dans les années à venir.

Nous avons cherché à créer une œuvre qui va se métamorphoser, changer au fil du temps et avec son environnement.

Nous sommes également partis de l’espace qui nous est offert.
Le matériaux: les branches ce nouveau médium qu’utilise Benjamin fait sens et s’ancre dans notre environnement, dans le local car issus du site et de forêts comme la forêt de Mormal proche de notre établissement.
Pour aller plus loin voici un lien intéressant:
https://www.tourisme-paysdemormal.fr/visiter-foret-mormal.html
Je vous invite d’ailleurs à découvrir l’installation: Origine à l’arboretum réalisée par l’artiste.
Début de la résidence de Benjamin Duquenne
Pour cette résidence d’artiste nous avons pensé cette belle intervention de manière « originale »: Nous avions plusieurs objectifs:
- bien-sûr la rencontre de plusieurs univers: les collégiens, les artistes, la nature…
- développer un nouveau concept de résidence d’artiste: comme une immersion dans la démarche et la création (expérimentée au mieux par les 5èmes porteurs du projet), avec des temps d’échanges/dialogues, des expériences de vie ensemble au collège.
- faire participer un maximum d’élèves du collège sur les 4 niveaux (car le projet est pensé pour tous).
C’est le jour 1…
Grâce à l’association Harmonia Gama: début de la résidence avec Benjamin lors d’une sortie au Bois Levêque. Les 5èmes Triolet ont donc passé les deux premiers jours de la résidence avec l’artiste.

Benjamin le matin du premier jour nous a parlé plus longuement de son parcours, de son lien avec le street art. Qu’est ce que le street art d’ailleurs?



Puis l’après-midi il est apparu essentiel de faire ce cheminement en dehors de l’espace scolaire, de partir en forêt pour s’inspirer, ressentir la nature.






Jour 2, fierté des élèves!

La résidence est un échange, pour le deuxième jour les élèves ont fait découvrir les trésors que recèle l’espace du collège mais aussi fait découvrir le travail accompli (le potager, les chemins dans les arbres en vue de courses d’orientation/de parcours).




Suite de la visite et du potentiel pour la suite, avec des zones de fauchage tardif.


Passons aux choses sérieuses
Après-midi de notre deuxième jour ensemble. Mise au travail autour de nos deux installations: Oméga et Arbor’école.
Pour débuter notre installation monumentale nous avons fait le choix de passer par une plus petite installation sur le thème de l’école. Initialement prévue pour les portes ouvertes, le covid nous a obligé à reporter.

Le temps était donc venu de passer à la création à plusieurs mains!
Petite séance de croquis et de réflexion autour de la carte et de son placement. Questionnement aussi autour du socle…






Ici nous avons fait le choix suivant les personnalités de chacun et les ambitions de répartir la classe en deux groupes.
Un groupe en classe sur la base du projet et un second en extérieur avec Benjamin.












Clap de fin sur nos deux jours avec les 5èmes Triolet. Beau bilan et de beaux moments en mémoire.
Jours suivants, rencontre avec les autres élèves
Pour la suite de nos aventures il a fallu s’adapter car nous ne pouvions pas « garder » avec nous les 5emes pendant les 15 jours d’intervention.
Nous avons donc du repenser l’organisation d’une séance classique d’arts plastiques sur un temps hors norme (deux semaines pleines).
Pour cela notre administration, nous a gentillement autorisé à créer des séances de 2 heures par classe afin d’offrir au mieux un moment d’échange et de création concrète sur les deux installations.

Pourquoi deux installations? Car la plus petite nous a servi à sensibiliser un maximum d’élèves au devenir de notre « grande » installation »: Oméga, dans l’espace vert du collège.
C’est quoi le « métier » d’artiste? Que faut il faire pour le devenir? Parcours scolaire, études?
C’est quoi une oeuvre? Pourquoi une installation? Qu’est ce que c’est?
Pourquoi dans le collège? Pourquoi à cet emplacement? Avec quels matériaux? Comment la construire de manière pérenne? Dans le respect de l’environnement? …
Avant de réaliser notre installation nous avons fait le choix de présenter le projet aux élèves par des temps de médiations et conjointement de les faire s’interroger, manipuler sur l’installation initialement prévue lors des portes ouvertes: notre « arbor’école » et sur « Oméga ».

Petite séance de géométrie en vue de la construction de la structure.


Pentagone: qu’est-ce-que-c’est? C’est un Polygone ayant cinq angles et cinq côtés.

Pour aller plus loin, voici un lien intéressant:

De la théorie, à la pratique













La création de cette installation à échelle des élèves a permis à tous de comprendre la future installation hors norme qui a pris vie par la suite en extérieur.

Arbor’école
Pourquoi ce nom? C’est le fruit d’un travail de réflexion des 6èmes Yourcenar porté par Mme Jouhanneau qui, en venant accompagner sa classe, s’est intéressée au projet, à la démarche de l’artiste et qui a travaillé la recherche du titre et un travail d’écriture sur le thème en classe.

Voici le fruit de leur travail sous forme d’*acrostiche :
(*Poème ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom ou un mot-clé.)
L’ARBORECOLE
Arborer notre école, c’est la mission de l’Arborécole
Réalisée par toute l’école
Branches couvertes de lichens
Oeuvre de Benjamin Duquenne
Redessinée par madame Delaval, c’est très beau
Et soutenue par madame Jouhanneau
Chaise, table et tabouret
Oui, tout le collège a participé
Lierre enroulé
Et puis, voilà, cadeau pour la postérité !
6è Yourcenar

L’ARBORECOLE
Avec comme thème l’école et la Nature
Rugueuse dans toute sa splendeur
Belle et pure
Originale avec toutes ses couleurs
Resplendissante sculpture
Ecologique pour la Nature
Chaque regard porté sur cette œuvre
Ouvre grand notre coeur
L’équilibre entre Nature et Culture
Elèves et professeurs, protégeons la Nature !
6è Yourcenar

Le mot des sixièmes Yourcenar
« Arborécole » est un mot valise né de la rencontre entre « la Nature » et la culture (l’école). Le titre signifie que l’école se lie à la Nature, comme une course de relais…
Ce projet interdisciplinaire a pris vie en ce mois juin 2022 : l’artiste Benjamin Duquenne et la professeure d’Arts Plastiques Mme Delaval ont invité de nombreux collégiens de la 6è à la 3è à venir participer à la création de cette sculpture.
Cette œuvre est un mélange de végétaux et de matériel scolaire. On dirait que la Nature s’invite à l’école.
Cela donne à penser que le savoir se transmet et évolue comme les branches d’un arbre.
Arborecole est une œuvre collective réalisée par l’ensemble des collégiens, comme un cadeau pour la postérité et une invitation à protéger la Nature au sein de notre établissement scolaire.
« Arborécole », titre donné par la 6è Yourcenar, juin 2022
Oméga


En parallèle à la création d’arbor’école les élèves se sont mobilisés pour la création d’Oméga. Notre installation monumentale de 14 mètres de long sur 3 mètres de haut.
Avec cette volonté d’une installation qui serait visible depuis le hall de l’établissement, et donc visible de toute personne participant à la vie du collège et même les visiteurs.
Vous l’avez compris, il a fallu penser au squelette de notre installation, sur base de pentagones.
Une fois les bases posées en classe, nous nous sommes attelés a réaliser grandeur nature les différents pentagones de différentes dimensions, puis de les installer sur le site.



L’espace vert de l’établissement est en réalité un lieu où les anciens gravats de la reconstruction du collège ont été ensevelis. Nous avons fait quelques découvertes dans le sol.














Voici Oméga!
Non loin de là, l’oeuvre réalisée avec Anatomic Jane
Lors de cette fin d’année nous avons organisé une ultime rencontre avec Philippe Duriez, Elodie Derache et Benjamin Duquenne. L’occasion de refaire le tour des différentes réalisations: potager et installations, rencontre avec la presse.Et enfin le moment pour les 5èmes d’installer leurs écailles (cuites) autour de notre chêne avec l’aide de l’artiste.






Nos petites pousses sont devenues grandes!



Bon à savoir, le physalis est aussi communément appelé « Amour en cage ».
Voici un petit lien intéressant:
https://www.lacourdorgeres.com/physalis-tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-amour-en-cage-,n100.html
Eco-Collège
Gaïa aura également participé à sa façon à aidé à l’obtention du label Eco-Collège proposé par M Petit.
N’hésitez pas à cliquer sur le lien pour découvrir l’article de la voix du nord 🙂
https://sites.google.com/view/lessvtadistance/projets-%C3%A9co-actions/on-parle-de-nous

Parce que Gaïa, c’est du partage…



Moment merveilleux et inattendu au vu du contexte sanitaire.


Nous avons organisé une jolie séance photo dans le cadre d’un projet qui prendra vie dans les mois à venir.
Merci à notre super photographe Mathieu Irthum d’avoir réalisé d’aussi beaux clichés.
Merci aux résidents et au personnel de nous avoir aussi bien accueilli.
C’était un superbe moment qui restera dans nos mémoires et que nous espérons renouveler.
Témoignage
Voici un petit bilan fait par Anaïs, le covid étant passé par ici en fin d’année le bilan n’a pas pu être fait tous ensemble.
« Le projet Gaïa a été un des plus gros projet que j’ai aimé aboutir avec vous . Avec une classe plus tôt impliquer et qui a montrer que même des élèves en difficulté scolaire peuvent accomplir des chose incroyable.
Mais sans vous cela serait impossible. » Anaïs
Nous suivre…
Pour clôturer ce projet Gaïa, qui n’est en réalité qu’en devenir je vous invite à nous suivre pour la suite de nos aventures sur instagram: @gaia_by_jr et sur facebook: ProjetGaia Byjr
MERCI
Merci à vous d’avoir pris le temps de découvrir notre projet
Merci aux élèves pour leur enthousiasme et leur implication
Merci aux intervenants: Benjamin, Elodie, Philippe
Merci aux enseignants sur et autour du projet: M Petit, Mme Coupez, M Maronet, Mme Maffei-Denis, M Debosere, Mme Claisse, M Irthum, Mme Jouhanneau, M Lalanne, Mme Lengrand
Merci à notre administration de toujours nous laisser vivre nos projets au mieux, M Lecerf, M Husson, M Terrier
Merci aux agents de nous aider au quotidien et dans nos demandes les plus farfelues
Merci à Mme Pruvot et au RESAC d’avoir eu confiance en nous.